Le camerisier produit des fruits très savoureux et bien adaptés à la récolte mécanisée, aux technologies de congélation rapide et à la transformation commerciale. Ces caractéristiques en font un choix idéal pour les producteurs et les transformateurs du Québec.
La camerise peut être consommée fraîche ou être utilisée dans un nombre infini de produits transformés : pâtisseries, céréales, confitures, coulis, jus, boissons alcoolisées, crèmes glacées, yogourts, sauces, etc. La camerise donne un beau rouge vif violacé aux produits laitiers.
De façon générale, on peut affirmer que la camerise dégage un mélange de saveurs de cassis-bleuet-framboise et que d’autres saveurs plus subtiles, telles la mûre, la nectarine, la prune et la rhubarbe sont aussi perçues en bouche.
Qu’elle soit consommée fraîche ou transformée, la camerise présente l’avantage de noyaux imperceptibles en bouche. La peau, très tendre, est facile à mastiquer.
Lors de la récolte, souvent alors que les températures sont élevées, les fruits sont hautement périssables. Il faut donc s’assurer de les congeler ou de les entreposer en chambre froide le jour même de la récolte, sans les transvider de contenant. Une fois refroidis, ils pourront être congelés ou transformés dans les deux à quatre jours suivant la récolte.
Les fruits expédiés aux usines sont congelés dès leur arrivée. Ils sont ensuite nettoyés, classés et emballés généralement en boîte de 10 kg avant d’être entreposés dans des congélateurs.